Zero phyto

Environnement

Zero phyto
Bientôt, « zéro phyto » ? C'est en tout cas ce que la loi prévoit en interdisant aux collectivités à partir de 2020 et aux
particuliers à partir de 2022 l'emploi des produits phytosanitaires. A juste titre si l'on prend en compte leur dangerosité pour la santé humaine comme pour celle de l'environnement :
► De nombreuses études ont établi la responsabilité des pesticides dans la multiplication des cancers, de certains troubles de la reproduction, d'allergies et de troubles neurologiques ;
► En France et ailleurs, les apiculteurs constatent les dégâts de certains pesticides sur les populations d'abeilles dont le rôle pollinisateur se trouve menacé.

Pour préserver notre santé et celle des rivières, le plan national Ecophyto prévoyait de réduire de moitié la consommation des pesticides chimiques d'ici... 2018. Hélas, les volumes utilisés, en raison d’une pratique toujours importante de l'agriculture intensive, ont encore augmenté de 5% entre 2009 et 2013.

Pourtant, de nombreuses collectivités ont, comme la nôtre, engagé une petite révolution en matière d'entretien des espaces publics et renoncé à l'utilisation systématique des désherbants.
C'est ainsi que notre commune a demandé dès 2009 à la FREDON de former les élus intéressés et les employés communaux à :
►mieux utiliser et réduire les volumes de produits phytosanitaires, en assurant la sécurité des employés et du public ;
►développer des alternatives qui dispensent de tout traitement (exemple : planter des Bergenias au pied du mur du cimetière de Grimouville) ;
► associer la population à cette évolution (les habitants de la commune pouvant signaler par une fleur leur refus de tout traitement chimique devant leur habitation).

En quelques années, le volume de pesticides utilisés par les employés communaux a été divisé par quatre.
Aujourd’hui, leur usage n’est plus réservé qu’aux cimetières et à quelques rares espaces d’entretien difficile.
La bineuse mécanique, acquise au printemps 2014, remplit pleinement son rôle sur les allées sablées. La commission travaux souhaite étendre son utilisation aux parkings de la mairie, du grand cimetière et de l'église d'Urville.